“Le guerrier n’est pas forcément celui qui possède les armes mais celui qui possède la force mentale pour surmonter ses propres faiblesses pour aller de l’avant!”
– Zenman-
Se perdre un moment donné dans le flot du quotidien. Dans les bombardements demandant des responsabilités qui accompagnent la monoparentalité. Couler de fatigue, épuisée. Même la cristie de bouée, tiens pas. Bardassée par les ups and downs, de gauche à droite et on en fini étourdie. Malade. En oubliant le haut du bas, le bas du haut. Mais comment on fait pour remonter ?
Il arrive qu’on nous repêche de temps en temps, illustrant un espoir réchauffant. Mais on retombe en bas… mauvais port, mauvais quai, mauvais bateau. Ce qui nous encrait solidement à nous, a pris le large avec le vent, trop puissant.
Ce qui était rassurant, ne l’est plus. Trop de bruit, trop de son, trop d’images… trop de pensées. La tête n’enregistre plus rien. S’affiche alors devant soi, une inconnue qui en fait, est soi-même. Mais t’es qui toi ? D’où tu sors ?
Faire 4 pas vers l’avant, 22 par en arrière. Apprendre, réapprendre et vivre chaque émotions trop lourdement. Discuter, jaser indéfiniment pour trouver ce qui ne fonctionne pas. Parler, répéter, radoter, virailler.
Accumuler des “béquilles” pour soutenir et avancer, pour fonctionner. La tête trop pleine d’idées et de pensées alimentant l’anxiété. Voir le bout, comme dans un cauchemar, mais ne pas avancer, djammer sur place.
Se torturer en se comptant des menteries, s’étourdir de n’importe quelle manière pour que ça arrête. Préférer les arbres pour leur silence et crier à l’aide sans qu’on entende. S’enivrer de tout et rien, pour que ça se mette à “off”.
Jusqu’à ce que…
On mette le doit sur LE piton. Celui qui ouvre la cachette secrète de ce que nous étions. Là , dans un petit racoin.
… Je suis TDA.